dimanche 16 septembre 2012

A paraître bientôt : "La crise qui vient. La nouvelle fracture territoriale", de Laurent Davezies



Un peu de Teasing pour le prochain bouquin de Laurent Davezies qui paraîtra en octobre 2012 aux éditions du Seuil (collection La République des Idées) et intitulé "La crise qui vient. La nouvelle fracture territoriale".

2 ans après la publication de son rapport "La crise et nos territoires : premiers impacts" préparé pour l'AdCF, la Caisse des Dépôts et son Institut pour la Recherche, Laurent Davezies poursuit ses analyses sur les effets territoriaux des différentes crises que nous traversons...

Voici le pitch aperçu ici :

"L’ouvrage analyse les effets territoriaux des crises qui frappent simultanément notre pays. Crise financière, crise de la dette, crise de l’énergie : chacune, à sa façon, joue et jouera fortement sur le destin des territoires. Ces chocs et leurs impacts territoriaux ne sont pas conjoncturels, mais structurels. Ils signent la fin d’un cycle de trente ans.
Durant les grandes crises antérieures (1973, 1983, 1993), qui avaient accéléré les changements structurels dans le pays, les aides publiques avaient permis aux territoires de connaître un développement aussi inattendu qu’ignoré. Hier, les amortisseurs étaient plus puissants que les chocs. Ce n’est plus le cas depuis 2008. Avec la crise des finances publiques et sociales, ce qui, hier, avait porté et protégé les territoires les menace aujourd’hui. Une ère s’achève : celle de la croissance et du développement des territoires suburbains, fondée sur la consommation (elle-même financée par les déficits publics et l’endettement). De plus en plus, notre société sera assise sur une croissance faible, le sevrage de la dépense publique et la restriction du crédit. L’énergie chère et la crise de l’économie résidentielle laissent prévoir un retour à la production et aux métropoles.
Les cartes se redistribuent. Les changements en cours remettent en cause le mode de développement qui prévalait depuis trente ans. En d’autres termes, le nouvel ouvrage de Davezies annonce et décrit la crise des années 2010-2020."

dimanche 9 septembre 2012

Le Premier ministre souhaite une stratégie d’ensemble pour l’agglomération marseillaise et se prononce pour la fusion de 6 structures intercommunales en une seule métropole


L’actualité politique de cette semaine a été marquée par la tenue d’une réunion interministérielle sur l’agglomération marseillaise à l’Hôtel de Matignon, jeudi 6 septembre 2012. Au-delà des questions de sécurité urbaine, des annonces fortes ont été énoncées dans le domaine institutionnel et administratif.
Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault a ainsi annoncé la création d’un poste de préfet chargé de la stratégie de l’agglomération. Placé auprès du préfet de région, préfet des Bouches-du-Rhône, il sera en charge du projet de métropole, et de la coordination des grands projets associés à la stratégie d’agglomération.
Le chef du gouvernement entend notamment « régler la question institutionnelle » avec « la solution de la métropole » : « L’agglomération marseillaise (1,8 M habitants), qui est divisée aujourd’hui en 6 structures (Marseille Provence Méditerranée, CA Pays d’Aubagne, CA du Pays d’Aix, CA du Pays de Martigues, CA de Salon-Etang de Berre, et SAN Ouest-Provence -Istres-) doit cheminer vers la solution de la métropole », a déclaré Jean-Marc Ayrault. « L’inspiration doit être celle de la métropole, mais en tenant compte de la diversité et de la complexité de ce territoire, pour préserver les services et les liens de proximité, et respecter les identités locales. Une seule agglomération, mais plusieurs pôles ». Le communiqué de Matignon précise également les « compétences envisageables pour cette métropole : transports urbains, environnement, développement économique, enseignement supérieur, rénovation urbaine ».
Pour rappel, le projet de SDCI des Bouches-du-Rhône n’a pas pu être adopté à la date du 31 décembre 2011. Il envisageait un quasi statu quo institutionnel pour l’aire métropolitaine marseillaise, une des aires urbaines les plus fragmentées en France sur le plan intercommunal.

Source : AdCF Direct, n°643, 7 septembre 2012